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Augmentation de loyer : quelles sont les règles à respecter ? keylodge property

Augmentation de loyer : quelles sont les règles à respecter ?

Un propriétaire ne peut pas augmenter le loyer de son bien locatif de manière arbitraire. La législation encadre strictement les conditions dans lesquelles une hausse est possible, que ce soit dans le cadre d’une révision annuelle, après des travaux d’amélioration ou en cas de loyer sous-évalué.

Keylodge Property vous explique tout ce que vous devez savoir sur les règles en vigueur et vos droits en tant que locataire ou propriétaire.

1- La révision annuelle du loyer : une hausse encadrée

Comment fonctionne la révision annuelle ?

Un propriétaire peut prévoir une augmentation annuelle du loyer pour suivre l’évolution du coût de la vie, mais uniquement si une clause de révision est mentionnée dans le bail. Cette revalorisation est basée sur l’Indice de Référence des Loyers (IRL), publié chaque trimestre par l’INSEE.

 

Attention ! La révision n’est pas automatique. Si le propriétaire ne l’applique pas dans l’année suivant l’échéance, il perd son droit à l’augmentation. Elle ne peut pas être rétroactive. Par exemple, si la révision était prévue en avril et que le propriétaire la demande en juillet, l’augmentation ne s’appliquera qu’à partir de juillet.

Quel impact pour les logements mal classés ?

Depuis la loi Climat et Résilience du 24 août 2022, les propriétaires de logements classés F ou G au DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) ne peuvent plus augmenter le loyer lors d’un renouvellement ou d’un nouveau bail. Cette interdiction s’applique déjà en métropole.

2- Travaux d’amélioration : une augmentation possible sous conditions

Un propriétaire peut demander une augmentation du loyer après la réalisation de travaux d’amélioration, mais uniquement si le locataire donne son accord.

Quels types de travaux permettent une hausse du loyer ?

Il n’existe pas de définition précise dans la loi, mais la jurisprudence considère comme travaux d’amélioration ceux qui :

  • Apportent un équipement ou un service nouveau (exemple : installation d’un ascenseur, ajout d’un digicode…).
  • Offrent une qualité supérieure aux prestations existantes.
  • Permettent une réduction significative des charges.

En revanche, les travaux d’entretien ou de mise en conformité ne peuvent pas justifier une hausse de loyer.

2. Travaux d’amélioration : une augmentation possible sous conditions keylodge property

Procédure à suivre

Si le locataire accepte la hausse, un avenant au bail doit être signé, précisant la nature des travaux, leur durée et le montant du nouveau loyer.

 

Bon à savoir : Si le locataire refuse l’augmentation, le propriétaire devra attendre la fin du bail pour appliquer un nouveau loyer au futur locataire.

3- Loyer sous-évalué : une revalorisation possible au renouvellement du bail

Si un propriétaire constate que son loyer est inférieur aux prix pratiqués pour des logements similaires dans le même quartier, il peut proposer une augmentation lors du renouvellement du bail.

Conditions pour appliquer une hausse de loyer

  • Informer le locataire au moins 6 mois avant l’échéance du bail.

  • Justifier l’augmentation en présentant au moins 3 références de loyers similaires dans la même zone (6 références si le logement est situé dans une grande agglomération).

  • Si le locataire refuse, le propriétaire peut saisir la Commission départementale de conciliation, voire un juge, pour faire valider l’augmentation.

4- L’encadrement des loyers : un frein aux augmentations excessives

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Dans certaines zones tendues, où la demande locative dépasse largement l’offre, la loi Alur impose un encadrement des loyers pour limiter les hausses excessives.

 

Deux types d’encadrement existent :

  • Interdiction d’augmenter le loyer : Certaines communes interdisent toute hausse, même lors d’un changement de locataire.
  • Fixation d’un loyer de référence : Le loyer ne peut pas dépasser un certain montant au mètre carré. En cas de dépassement, le locataire peut contester l’augmentation et demander une révision du montant.

Astuce pour les propriétaires : Avant de proposer une augmentation, renseignez-vous sur la réglementation applicable à votre zone pour éviter toute contestation de la part du locataire.

Une augmentation de loyer encadrée et réglementée

Si un propriétaire peut légitimement revoir le montant du loyer, il doit le faire dans le respect des règles en vigueur. La révision annuelle, les travaux d’amélioration et la revalorisation en cas de loyer sous-évalué sont les seuls cas où une augmentation est possible. Cependant, ces hausses restent encadrées par des procédures strictes et des plafonds définis par l’IRL et les réglementations locales.

Chez Keylodge Property, nous vous accompagnons dans la gestion de votre bien locatif en vous assurant une parfaite conformité avec la loi. Que vous soyez locataire ou propriétaire, nous vous aidons à naviguer sereinement dans les aspects légaux de la location.

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